Connaître les différentes pompes à vide permet de faire le bon choix lorsqu’on prévoit de s’en procurer une. En effet, on se renseigne sur divers facteurs et on veille à ce que la sélection soit adaptée à l’application recherchée. On vise également à dénicher celle qui dispose d’un niveau de vide de qualité et en adéquation à ce qu’on veut. On a notamment le choix entre trois types de vides à savoir le vide industriel, l’utravide et le vide secondaire.
La pompe à palettes : quand faut-il l’adopter ?
Si on veut bénéficier d’un haut niveau de performance sans pour autant investir une importante somme, alors opter pour une pompe à vide à palettes est la meilleure solution. Ce type de pompe est idéal lorsqu’on souhaite atteindre le niveau de vide primaire. Les pompes à palettes sont à la fois compactes et petites. On les utilise de ce fait dans le cadre des traitements à haut point d'ébullition des échantillons aqueux et solvants. Avant même qu’il y ait un contact avec la pompe, on capte tout de suite les vapeurs. On note toutefois que pour les utiliser, il faut de l’huile. Cela garantit une meilleure étanchéité ainsi qu’une lubrification permanente et parfaite de toutes les parties mobiles. Pour que la pompe qu’on dispose fonctionne toujours efficacement, il faut prévoir un entretien régulier. C’est un peu l’inconvénient de ce type de pompe car on doit toujours veiller à changer régulièrement les risques d’usure. Une fois que le nombre d’heures d’utilisation maximum est atteint, on doit tout de suite la changer.
Qu’en est-il de la pompe à membrane ?
La pompe à vide à membrane est une sorte de pompe à air comprimé. Elle résiste aux produits chimiques mais également à la corrosion. C’est pour cela qu’on la retrouve généralement dans le traitement de produits corrosifs, acides et visqueux. Elle est donc plus présente dans le secteur de l’industrie alimentaire, de l’industrie chimique et de l’industrie cosmétique. Elle est également employée dans le cadre d’un traitement de composés volatiles et de l’évaporation rotative. Par ailleurs, elle est pratique pour un usage en continu. Comme il s’agit d’une pompe sèche, cela représente l’avantage de ne pas requérir une lubrification avec l’huile. Ce qui réduit considérablement les coûts de maintenance par rapport à la pompe à palettes. On doit cependant s’apprêter à payer une somme plus importante à l’acquisition. Aussi, on ne peut pas l’utiliser pour la lyophilisation.
La pompe turbomoléculaire
Si on veut se munir qu’une pompe à vide industrielle qui peut atteindre des pressions pouvant s’élever à 10-12 mbar, on a la pompe turbomoléculaire. Pour ce qui est des débits qu’on peut atteindre, ils sont entre 50 l/s et 5000 l/s. Ce type de pompe à vide reprend le même principe de fonctionnement qu’un compresseur. Un moteur électrique qui tourne à haute vitesse permet de mettre en rotation les aubes de chaque étage de la pompe. Cela aide à faire sortir l’air qu’on désire vider. Le montage de la plupart des pompes turbomoléculaires est réalisé sur des paliers magnétiques. De cette façon, elles ne craignent pas les hautes vitesses de rotation. Elles demandent toutefois une pompe primaire. L’intérêt de ce type de pompe est l’absence d’huile. Ce qui en fait une pompe bien propre. Elle est parfaite pour les applications ultra-vide telles que les analyses en laboratoire ou l’instrumentation analytique. Ces pompes sont plus onéreuses et ont besoin d’une maintenance plus importante par rapport aux pompes à vides traditionnelles. Cela s’explique par leur technologie complexe. La vitesse de pompage varie également en fonction du gaz qu’on pompe. Elle peut donc être faible avec les gaz légers.